1. |
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Loué soit celui qui fit naître ces terres,
Loué soit celui qui les vit grandir sous son égide.
Loué soit celui qui y apporta les trésors rutilants et une splendeur coruscante, et dans Sa sage lumière, transcenda notre soif de ceux-ci, pour des siècles et des siècles.
Loué soit celui qui nous détacha de nos chairs et nous montra le chemin vers la lumière vile de l'infini.
Loué soit celui qui chanta les louanges du royaume avili, et de ses abjects présents.
Loués soient-ils.
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2. |
Mangez vos morts
02:44
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Par-delà les pins décharnés
Baignant dans le pus de la terre
La muraille de pierres entachée
Les écailles de ce qu'elle enserre
Les cloisons s'effondrent
Les marais pourrissent
Les chairs se confondent
Macérant dans le vice
Le voyageur s'égare, mené par le vent des circonstances
Goûte à la liberté de ceux qui mangent la chair
Voyez, pèlerins, visiteurs, pauvres hères
Où les morts ne répugnent pas les consciences d'hier
Ici naquît la Peste
Que nous traitons comme notre fille
Elle s'envole comme les paroles futiles
Des médecins funestes
De notre vie de dévoyés
D'inceste, de viol, de simulacre
Nous entendons chanter
L'exhortation au massacre
Lorsque les corps s'amoncellent
Et que les eaux saumâtres rougissent
Comme les joues d'une vierge
Jetée aux crocs des immondices
Mangez vos morts,
Mangez vos morts,
Mangez vos morts.
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3. |
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Dans ma demeure
M'a été contée cette histoire impossible
Mes yeux, mon cœur
D'un tyran lumineux, distant, incorruptible
Dans ma demeure
Mon esprit tourmenté, mes pensées erratiques
S'emplissent d'images, de récits fantastiques
Les pensées souterraines, d'une vie d'ascétique
Pensez-vous vraiment qu'il existe là-haut
Brûlant au firmament, un radieux chaos ?
Dans le ciel se meurt
Un joyau qui m'obsède
Empreint de suffisance
Mon esprit brûle, son attitude m'excède
Ce joyau d'arrogance
Dans ma demeure
Je m'imagine renverser ce tyran qui m'angoisse
Mes yeux, mon cœur
Enchâssés dans la pierre, animent ma carcasse
Je vis sous la terre, dérobé de son courroux
Ne sortirai jamais, resterai dans mon trou
Sa rancœur étincelante, qui m'angoisse et me brûle
Dévorera toute chose, puis les fous qui l'adulent
Pensez-vous vraiment qu'il existe là-haut ?
Brûlant au firmament, blanchissant nos os ?
Pensez-vous vraiment qu'il existe là-haut ?
Là-haut ?
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4. |
Atroce
05:38
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Les armures se souviennent d'une bataille épouvantable
Les coups de lames, de lances, dans la vallée innommable
Les nobles et les injustes se gaussent devant l'injure
du massacre absolu qui noya les montagnes
C'était un beau printemps comme il n'y en a plus
Le soleil étincelant sur des braillards éperdus
Personne depuis n'a vu une telle cruauté
Les visages distordus des âmes horrifiées
Ainsi le roi approche, infâme triomphateur
Il se penche et embroche son ennemi dans le cœur
Les justes se morfondent, s'en vient la catastrophe
Débute un âge sombre, celui du règne atroce
Atroce !
Atroce !
Atroce fut la terreur des citoyens navrés
Atroces furent les battues des humains révoltés
Atroce furent les prières du souverain pourri
Atroces sont ses sujets, des cadavres sans vie
Atroce !
Atroce !
Atroce !
Ainsi fut contée l'histoire du bain de sang
Qui acheva l'âge des hommes dans un sourire sanglant
C'est ainsi que naquit un âge de deuil féroce
Le règne décati du Souverain Atroce
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5. |
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Mes remparts vous font affront
Votre courage est déplacé, votre déroute implacable
Mes douves s'abreuvent de sang
Ma porte indestructible, comme moi, traverse les âges
La cruauté des hommes enhardis par la chasse
Se brise comme une vague sur les pierres de ma forteresse
Témérité absconse nourrie par leur audace
Les mènera tous vers la péroraison de leur race
Je me tiens devant vous depuis des millénaires
Dans ce royaume maudit à la laideur ineffable
Vous autres mortels navrés, mes odieux adversaires
assistez impuissants à votre amère débâcle
Retournez au lointain, là-bas vers l'horizon
Ici trouverez sang, la mort, la destruction
Le sang
La mort
L'annihilation, dans la forteresse du Roi des Vers...
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6. |
À la ruine
03:12
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7. |
Vêpre I
04:48
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Un souffle immonde,
Fuligineux
Des ruines du monde s'ouvrent les cieux
Descend l'obscène
L'acrimonieux
Les nuages grondent, et prennent feu
La trahison du noble au nom d'argent
Ronge nos os, rancit le sang
Des mères fécondes, des serpents
Que reste-t-il aux innocents ?
Un souffle immonde,
Fuligineux
Des ruines du monde naissent les Dieux
Nous le suivons
Fidèlement
Notre sauveur au nom d'argent !
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8. |
L'Artisan
04:34
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J'ai tressé les cordes
J'ai monté vos gibets
J'ai cloué les planches
Fabriqué les paniers
J'ai construit la potence
J'ai affûté les lames
De votre suffisance
Et vos desseins infâmes
J'ai vu le sang de l'injustice
Avilir le bois
Les coups de hache, des cicatrices
Le rictus d'un roi
J'ai vu le sang de l'injustice
Répugnant et infâme
Un ouvrier, un fabricant
Je ne suis qu'un artisan
Un artisan
J'ai rendu un service
À ceux de tout là-haut
Et les cieux s'assombrissent
Pour moi, pauvre badaud
Les promesses des bourreaux et de ceux qui m'ont menti
Ont souillé ma conscience, l'ont tâchée et ternie
Je me tiens devant vous ferme et désolé
Les pieds foulant le bois que naguère j'ai cloué
J'ai prêté mes mains à l'office d'un roi-tyran
Ai tué des voleurs, des diables, des innocents
L'injustice se dissipe, comme lui, s'envole au vent
Ma vie s'achève ici, la vie d'un artisan
D'un artisan.
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9. |
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A paid killer, a brave sinner
Cheating the hangman !
Judge, jury, tormenter
A paid killer, a brave sinner
Cheating the hangman !
Nowhere to hide
A felon's got to die
You feel your blood pumping in your veins
He's coming after you, the braided rope is in his hands
You had the right idea, to try and run away
But the hangman's coming, you'll live to die another day
You run, you hide, you try
The ax is on his side
You plea, you beg, you cry
There's no pity in his eyes
You run, you hide, you try
It's too late to apologize
He swings, he cuts, you die
From the hands of the hangman
A paid killer, a brave sinner
Cheating the hangman !
Judge, jury, tormenter
A paid killer, a brave sinner
Cheating the hangman !
Nowhere to hide
A felon's got to die
You run, you hide, you try
Your head is rolling by
You plea, you beg, you cry
Your evil fades away
You run, you hide, you try
Your sins have died today
He swings, he cuts, you die
From the hands of the hangman...
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ARCHVILE KING France
One man metal band from France, combining the savagery of thrash metal with the inebriating melodies of black metal.
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